4ème semaine de “confinement” et sortie du figement
- de la capacité de s’adapter au changement ou non
La situation telle que nous la connaissons, ou pas !
A quelques jours de l’arrivée du printemps, le monde a basculé dans un état d’urgence probablement jamais vécu jusqu’ici.
Pour la première fois de l’histoire de l’Humanité, les trois facteurs que sont la quarantaine, la catastrophe de masse et le stress continu sont réunis pour une même situation. Il n’y a pas de limitations géographiques, pas de frontières et aucune certitude de quand le pire sera passé.
Mais pour la première fois également, on croit faire passer les vies avant l’économie, mettant littéralement à l’arrêt plus de 3 milliards de personnes qui sont placées en confinement plus ou moins strict, privant les gens de leurs libertés et de leurs ressources, imposant une immobilité soudaine ce qui plonge l’ensemble des populations dans une sensation de désastre communautaire de masse avec des émotions de peur et de culpabilité quasi permanente.
De plus, les médias et l’hyper communication qui stimulent de façon perpétuelle notre système nerveux (principalement en exploitant la peur de la mort), l’obligent à analyser en continu ces informations ; cela ne fait que nous maintenir dans un niveau de stress qui a de plus en plus de mal à s’autoréguler.
Seulement n’oublions pas que notre système d’alerte est sollicité depuis bien avant le coronavirus débarque dans le début de cette nouvelle décennie et que s’il présente une menace bien réelle pour les plus vulnérables, ce qu’il fait contacter à la plus grande partie d’entre c’est la peur viscérale de la réalité d’une métacrise d’un futur de plus en plus proche.
Et pourtant … c’est le printemps et aussi une magnifique opportunité de transformation ! J
De l’état de sidération et de la sortie du figement.
Pour comprendre l’ état de choc dans lequel nous avons été plongé.e.s à des degrés plus ou moins élevés ces dernières semaines, voici un petit résumé qui permet d’approcher le fonctionnement de notre cerveau reptilien (cerveau primitif qui contient les instincts de base dont celui de la préservation).
L’ état de choc est un réflexe de l’organisme ayant subi un événement soudain qui implique de la part du cerveau une information de potentiel danger de mort imminent.
S’il peut se produire de façon très violente et évidente, il peut également se traduire par un état de sidération plus subtil qui, au niveau physiologique, entraînera de la même façon un ralentissement du système circulatoire et donc des manifestations sur le pouls et le coeur, sur la respiration, sur le système digestif et sur le niveau de conscience.
Cette réaction du système nerveux est une conséquence des mécanismes de survie qui n’ont pas été totalement déchargés et abouti par les options de fuite ou de lutte, choisissant comme dernière solution, le figement.
Ceci veut dire que quand un possible danger est perçu, le système nerveux active sa branche réactive orthosympathique, stoppant les fonctions non prioritaires pour mettre tout sont potentiel pour la survie de l’organisme. Il active donc le système circulatoire et hormonal pour mettre à disposition une énergie phénoménale qui servira soit à lutter contre le danger, soit à le fuir. Quand ces deux options ne sont pas possible, le sujet se met par ultime reflexe de survie dans un état de figement et fait le mort en attendant que le danger passe. Cet état implique donc une anesthésie plus ou moins grande de tout le système des sensations et des émotions de l’individu. Cependant, l’énergie et les hormones de stress restent bien présentes dans sa physiologie, l’amenant à rester dans un état d’immobilité et pourtant de grande tension interne.
Dans le cas qui nous occupe, les inégalités dans les responsabilités liées à la gestion de cette catastrophe sont tellement importantes qu’un fossé énorme s’est montré :
Certain.e.s sont dans l’action et restent dans la phase « combat » en faisant front jour après jour tandis que pour la plupart nous prenons notre part de solidarité en nous immobilisant et donc en adoptant la stratégie du figement ; cela malgré le stress latent de la réorganisation de la vie à faire à l’intérieur de ce confinement. Je veux dire par là que pour ceux qui feront partie de la 2èmecatégorie, une dynamique d’immobilité est imposée alors même que l’énergie réactive du système d’alerte est mis à contribution : il faut gérer, réorganiser, s’adapter tout en ayant une marge de manœuvre physique et pratique assez réduite. C’est un peu comme tirer le frein à main tout en continuant à appuyer sur le champignon.
Mais quelle est donc la capacité d’adaptation à ce stress et quelles sont les stratégies innées dont nous disposons ?
Une fois le danger passé (ou apprivoisé), l’individu recevra de nouvelles informations qui rassureront son système nerveux le prévenant alors que son environnement est à nouveau sécurisé. Si le sujet à une bonne capacité à s’auto-réguler, il pourra alors sortir peu à peu du figement et décharger l’énergie encore contenue dans son système (musculaire, circulatoire, respiratoire, etc.). Dans le cas contraire, son orientation sera continuellement tournée vers un potentiel danger, maintenant un haut niveau de stress et épuisant ses autres systèmes de régulation y compris sa bonne capacité de compréhension des évènements (et donc le cerveau limbique et le néo-cortex).
Cet état qui ne trouve pas de décharge et de régulation amènera à ce que l’on appelle le syndrome de stress post-traumatique, composé d’un tas de troubles autant physiologiques qu’émotionnels.
Capacité d’adaptation et de transformation
La durée de latence entre la confrontation à un évènement et l’apparition des symptômes est variable mais en général on parle de syndromes post-traumatique si l’individu présente encore des manifestations après 3 mois.
En ce qui nous concerne c’est après la 3èmesemaine qui suit l’urgence de l’événement où une forme de confinement est imposée, qu’une envie de mise en mouvement devrait se faire ressentir pour la plupart –si ça n’est pas déjà fait-. C’est le merveilleux instinct de sortie du figement qui est en train de se mettre en marche.
Il est donc primordial d’aider ce réveil à se faire et commencer à nous orienter de façon plus consciente et libérée afin de faire le bilan de notre capacité à nous adapter.
Pour beaucoup d’autres les choses seront plus compliquées et cela principalement à cause de l’intensité qui les touchera et de la durée de l’exposition à cet événement et à ses conséquences. Pour ceux-là le processus de guérison sera long car ils.elles devront renégocier cette période traumatique, que ce soit pour avoir été en première ligne (très exposé.e.s avec une grande intensité), pour avoir perdu un proche sans pouvoir ritualiser la séparation (privé.e.s des ressources du processus de deuil), par conséquence de l’isolement (perte de la ressource sociale et sensation de vulnérabilité) ou encore par la faillite d’une entreprise personnelle (insécurité quant à la perspective du futur). Autant de cas qui pourraient entrer dans des dommages collatéraux qui dépasseraient de loin les conséquences du virus lui-même !
Comment donc aider les individus à traverser cette crise, trouver le chemin de l’adaptation qui est primordiale pour le retour d’un bon équilibre ?
Comme je l’ai avancé, le système nerveux à besoin d’informations qui le rassure. Une fois que l’environnement est sécurisé, la sortie du figement est initiée et le début de son auto-régulation peu se mettre en route. Mais alors comment faire, me direz-vous, pour se sentir sécurisé.e quand tout est encore si incertain, si fragile, si menaçant… ?
En développant et en entraînant notre capacité d’observation, d’orientation, d’éveil, et d’accueil.
Pour sortir de la sidération il faut être capable d’identifier où l’on se trouve et faire des choix conscients d’orientation afin de pouvoir passer à l’action et permettre aux émotions bloquées de se recycler (la peur de mourir versus la sensation d’appartenance, l’insécurité financière versus les compétences innées, etc.).
Ces attitudes de transformation et de résilience sont accessibles à toutes et tous car le traumatisme n’est pas une fatalité sur la durée, le programme de base nous a doté d’un mécanisme de décharge. Il « suffit » de mettre en place une reprogrammations de notre mode de fonctionnement et de pensées avec qui doit se faire avec un accompagnement bienveillant dans le déroulement de ce processus. Certes, cela demandera du temps et de l’engagement.
Théorie de base du système énergétique
Après avoir parlé du mécanisme physiologique de notre système nerveux, j’aimerais revenir à une couche plus subtile de notre « présence » et aborder le système énergétique.
Commençons par un petit résumé sur les théories du point de vue des philosophies orientales qui découlent de la contemplation et de l’observation des processus de changement au sein de l’univers; cette recherche n’est pas une recherche ponctuelle sur le monde matériel car elle appréhende un tableau plus vaste qui n’est toute fois pas contradictoire avec les principes de la physique ou de la biologie.
Le principe énergétique repose sur le fait que les êtres humains possèdent un champ magnétique déterminé entre autre par le battement du cœur, mais que nos rythmes corporels répondent aux fluctuations du champ magnétique terrestre (d’où la polarisation entre Ciel-Yang et Terre-Yin).
De plus, la fréquence des ondes cérébrales humaines qui régulent la sensibilité et l’activité de la totalité du système nerveux est identique à la fréquence de la résonance située entre la surface de la Terre et la ionosphère (atmosphère supérieure de la planète).
La manifestation de l’énergie est donc comme un spectre infini de fréquences vibratoires qui crée et infiltre tous les phénomènes, qu’il soient matériel ou sans substance, animés ou inanimés, physiques ou dans le royaume de la perception, les reliant dans un modèle interconnecté et changeant en permanence.
L’interrelation entre l’individu et son environnement se fait donc à un niveau physique mais également vibratoire et donc énergétique.
Merveilleux, non ?
La théorie des Cinq Eléments est le fondement de la pratique de la Médecine Traditionnelle Chinoise et donc du Shiatsu. C’est une théorie universelle sur les transformations de l’énergie par laquelle nous pouvons accéder à tous les niveaux de fréquences vibratoires, des plus physiques aux plus spirituelles.
Ceci étant posé, voyons donc comment ce qui nous occupe actuellement peut-être ressenti et analysé selon ce point de vue.
Virus covid-19 et symbolique, la vision plus métaphysique de la crise.
Rappelons tout d’abord que nous possédons dans notre organisme autant de bactéries et de virus que de cellules vivantes. La plupart sont d’une grande utilité pour notre fonctionnement, comme par exemple le cas des bactéries qui favorisent la bonne digestion au niveau de notre intestin ou certains virus qui participent à la réparation des anomalies génétiques.
Ainsi on estime qu’entre 40 et 80% du génome humain seraient liés à d’anciennes contaminations virales mais dont les vecteurs ont eu l’intelligence et l’opportunité de collaborer avec les cellules et les bactéries pour le plus grand bien de l’organisme.
Il y a donc une corrélation entre virus et évolution génétique ! Les grandes épidémies ont donc un rôle de nettoyage et de sélection naturelle pour l’évolution de l’espèce… cela serait beaucoup plus facile à accepter si la réalité émotionnelle des individus n’était pas pareillement affectée dans ces catastrophes sanitaires, bien entendu.
On peut également envisager qu’avec les exterminations systématique que notre espèce à mis en place sur les autres et plus particulièrement ces 40 dernières années, une certaine homéostasie de la Terre cherche à se mettre en place.
Nous ne pouvons donc pas être en guerre contre un virus ou contre une maladie, car cela reviendrait à dire que nous sommes en guerre contre nous même.
Selon Jung, « la maladie c’est l’effort que fait la nature pour retrouver son équilibre ».
Dans le cas du virus qui préoccupe actuellement l’ensemble de la société, c’est le système immunitaire et respiratoire qui est fortement touché. Selon la vision de la médecine traditionnelle chinoise, le poumon (phase Métal du cycle de l’énergie) est l’organe qui gère notre défense et notre territoire car il est le passage entre la limite avec l’intérieur et l’extérieur.
Il symbolise évidement le rythme de vie et de mort en lien avec l’inspiration et l’expiration. La respiration étant le rythme qui assied notre présence dans l’ici & maintenant, elle nous permet de créer une harmonie entre nos environnements internes et externes, ainsi que de réguler nos vies.
Le sens de l’odorat mais également le sens du toucher (via la peau) sont les sens en lien avec l’Elément Métal.
Le virus oblige au confinement, à la séparation et de façon encore plus fondamentale à la distanciation sociale empêchant les individus de se toucher. Il symbolise donc les effets de l’égo et de la peur d’être en lien avec l’autre.
Ce qui nous intéresse ici tout particulièrement c’est que c’est précisément cette expérience vitale qui nous est actuellement retirée et qui risque de s’installer dans nos système de croyance comme étant dangereuse, déconseillée.
Or le contact par le toucher est une ressource essentielle pour notre système nerveux qui cherche à s’auto-réguler. Grâce à ce contact, il pourra favoriser la fabrication d’hormones sécurisantes (particulièrement l’ocytocine), diminuer le rythme cardiaque, rétablir les fonctions digestives et de façon plus globale permettre l’émergence d’une force d’auto-guérison. A travers le toucher, nous rétablissons notre connexion avec notre énergie intrinsèque et avec celui de l’Univers.
Le coronavirus fait peur parce qu’il est très contagieux et très mortel, particulièrement pour les personnes qui ont une immunité fragile.
Il active donc également tout le réflexe de danger et de survie en lien avec le système nerveux orthosympathique et peu plonger les individus dans la peur, que ce soit du virus lui-même ou des conséquences de la crise qu’il amène.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, le poumon est également le siège de la séparation qui permet à l’âme de discerner le bien du mal et qui est responsable de la bonne intégration du processus de deuil en cas de séparation.
Si cette phase de l’énergie est équilibrée, l’individu pourra comprendre les changements et permettre à la perte de laisser la place à de nouveaux apports dans sa vie. La tristesse peut survenir mais on ne s’y englue pas, l’acceptation permettant un laisser aller dans le processus de changement et de transformation.
Si au contraire l’énergie est bloquée ou défaillante dans cet organe, la culpabilité pourra se faire ressentir et les processus obligatoires pour avancer dans la vie ne seront pas aboutis.
Actuellement la société est malmenée sur cette question du processus du deuil, devant subir un déchirement privé des ressources qui permettent d’intégrer la séparation. Les individus touchés par la perte d’un proche sont pour la plupart privés de leur rituel, provoquant parfois un malaise immense chargé de culpabilité face à ceux qui partent dans le désespoir de ne pouvoir être accompagnés et la peur de ce qui les entraîne.
De plus, le coronavirus incarne donc tout particulièrement l’énergie séparatrice qui a le potentiel d’isoler les gens, les faisant croire qu’ils sont coupés de leurs propres forces, immunitaires tout d’abord, puis créatrices ensuite, les laissant ainsi dans un sentiment d’impuissance total.
Il nous appartient donc de traquer en nous le fameux diviseur d’égo, les peurs mentales et la culpabilité afin d’avoir un véritable pouvoir d’action sur le virus et ses conséquences sociales, tant au niveau individuel que collectif.
Selon la médecine, la définition du système immunitaire est une propriété de l’organisme à se défendre contre les agressions extérieures comme certains virus et ou bactéries.
Selon la Médecine Traditionnelle chinoise c’est l’élément Terre (Rate & Estomac) qui est responsable de la bonne qualité du système immunitaire. Cet élément incarne également notre capacité à recevoir, transformer et épuiser la nourriture autant au niveau physique qu’émotionnel et qu’intellectuel.
Dans le concret de nos vies et de nos fonctionnements cela revient à être plus ou moins capables d’identifier les pensées comme émotions et de pouvoir les transformer pour qu’elles ne deviennent pas des inquiétudes ou des pensées excessives qui tournent en rond.
Parallèlement à cela et selon certaines études il a été prouvé que lorsque nous vivons une émotion agressive contre soi ou les autres notre système immunitaire s’affaiblit !
Une autre chose intéressante à observer est que le thymus, glande endoctrine essentielle dans la fabrication des cellules immunitaires est directement reliée au chakra du cœur, expliquant donc facilement que l’amour agira plus favorablement que la peur ou la colère sur ses réponses immunitaires.
Rappelons-nous donc que notre immunité dépend principalement de nous, de notre mode de vie et donc de notre capacité à trouver le chemin vers qui nous voulons être vraiment : des êtres capables de gérer nos niveaux de stress, attentifs à notre alimentation (n’oublions pas que la Terre est la matrice d’où proviennent les plantes qui nous nourrissent, l’eau que l’on boit et les minéraux/métaux qui enrichissent notre organisme), ayant une belle relation à notre enveloppe corporelle et enclins à reconnaître nos émotions pour les accueillir et les transformer avec bienveillance.
Dans cette relation à soi même les peurs disparaissent au profit d’un éveil qui permet de lâcher et redonne le véritable pouvoir sur son existence autant que sur immunité.
Printemps 2020, un printemps pas comme les autres.
Selon l’approche de la Médecine Traditionnelle Chinoise, le printemps est en lien avec la phase Bois du cycle de l’énergie qui va circuler à travers les méridiens du Foie et de la Vésicule Biliaire.
C’est donc l’expression de la force primitive du besoin de vivre, de croître et d'agir qui est manifestée dans ce moment particulier de l’année. Si l’on regarde la vie végétale, on constate un besoin irrépressible, créatif et flexible de se reproduire et de s'installer, s’adaptant aux conditions de l’environnement pour façonner un chemin de croissance en fonction du meilleur choix quant à la direction à prendre.
C’est une énergie qu’il est pratiquement impossible à détruire et qui peut rester en hibernation pendant des milliers d’années avant de se manifester à nouveau.
Le monde végétal possède la capacité une coexistence harmonieuse entre les espèces mais à condition qu’elles ne soient pas en compétition pour leur survie. Cette qualité va donc de paire avec le besoin d'une auto expression et d’une action individuelle pour que chaque espèce puisse avoir sa propre conception.
L’élément Bois via les fonctions du Foie est également responsable des activités de stockage, de détoxification, de distribution (et donc de libre circulation de l’énergie dans le reste de l’organisme).
Il est donc logique d’imaginer que le bon équilibre de cette phase de l’énergie amènera l’individu à être capable de planifier et de s’adapter, prenant des décisions stratégiques pour organiser efficacement nos efforts tout en maîtrisant notre énergie créatrices.
Si ce n’est pas le cas, des symptômes stagnation pourraient se manifester par de la frustration, de la colère, un manque de relations harmonieuse avec le groupe, nous rendant insensibles aux autres et oubliant que la communauté est là pour soutenir l’individu au point de vue relationnel mais également spirituel.
Notons enfin que les yeux sont l'organe des sens associé à l'Élément Bois. Notre vue nous permet d’obtenir toutes les informations sur une situation avant que l'on puisse choisir une conduite à tenir se fondant sur une « appréciation claire » et notamment, trouver une bonne orientation face aux ressources et face au danger !
L’impact de cette énergie sur notre époque et le pouvoir de l’observateur
Comme nous le savons tous, le printemps est le moment de la renaissance après la période d’hibernation de l'hiver. C’est à cette période que de nouveaux cycles de croissance débutent et que notre adaptabilité et notre motivation peuvent être mises à l'épreuve si l’énergie ne circule pas librement dans l’élément Bois.
Les consciences s’ éveillent peu à peu, réalisant que l’individualisme excessif auquel nous avons été conditionné nous conduit à notre perte. La course à la consommation et aux déplacements nous a amené à une régulière dissociation de nous-même et de nos besoins fondamentaux pour être heureu.se, à tel point que certain.e.s ne savent plus où sont leurs vrais désirs ni à quoi ressemble une véritable sensation de paix intérieure.
Il est donc temps d’oser un changement de culture et d’approche face aux priorités, individuelles et sociétales, penser efficience plutôt qu’efficacité.
Cette attitude indispensable aujourd’hui nous pousse à revoir notre organisation et nos processus cherchant à repenser l’existant et à innover, à se questionner, à s’améliorer, à s’adapter.
Si le confinement n’est pas une retraite choisie et s’il implique une grosse réorganisation sur le court terme autant que sur le plus long, il peut également être la porte de sortie des conditionnements passés.
C’est effectivement une période très révélatrice quant à la possibilité ou non d’être disponible pour le Moi et le Nous autant qu’au contact de ce que nous vivons et ressentons personnellement.
De part les qualités vibratoires et énergétiques qui entourent cet événement, ce « confinement » est une merveilleuse opportunité pour apprendre à sortir de schémas dans lesquels nous avons pu être emprisonné.e.s et changer fondamentalement pour plus belle harmonie et donc une qualité de vie meilleure.
Je constate avec beaucoup de bonheur que celles et ceux qui prenne l’occasion de travailler sur des processus personnels (qu’ils aient été entamés avant la crise ou non) sont porté.e.s par une énergie forte qui amène des résultats de transformation bien plus évidents qu’avant. Ceci étant logique car tellement de gens arrêtés en même temps qui peu à peu se focalisent sur les mêmes questions existentielles (immunitaires, émotionnelles, écologiques, politiques etc.) ne peut avoir qu’un impact énorme et donc conséquent sur les fréquences vibratoires de chacun.e.
Encore une fois, c’est l’énergie de la communauté qui peut porter l’individu, et cela d’autant plus fort que c’est l’énergie du printemps qui est là pour l’amplifier.
Tout ceci est possible car avec ce grand arrêt nous avons peu à peu la possibilité d’observer. Or l’observation c’est la composante essentielle pour bien s’orienter quand les temps sont compliqués.
Du point de vue de la physique quantique, l’observateur à un pouvoir énorme sur le résultat de l’expérience.
Il est comme l’œil de l’ouragan, la conscience immobile au milieu de la tourmente.
Nous pouvons donc sans autre être confiant.e.s que c’est par la construction imaginaire et la méditation d’un autre futur que les fréquences vibratoires vont s’incarner dans la matière.
Permettons donc à notre force créative de s’exprimer à travers les jeux, la musique, l’écriture, la danse, et j’en passe pour à notre tour augmenter les fréquences vibratoires qui soutiendront l’évolution de notre communauté.
Comment savoir où je me trouve ? Que mettre en mettre en marche pour sortir du figement ?
Pour sortir du figement il faudra tout d’abord commencer par réveiller son observateur et faire le bilan en se posant les questions suivantes :
- A quelle fréquence est-ce que je m’informe de la situation actuelle et par quel médiums ?
- Comment et sur quoi est-ce que je m’oriente actuellement ?
- Quelles sont les émotions qui m’habitent principalement ? Est-ce que je m’en sens victime ?
- Puis-je identifier l’impact de ces émotions sur mes sensations, ou de façon plus global sur mon état d’être ?
- Comment ai-je pu m’adapter à la situation actuelle avec les changements à mettre en place, tant au niveau personnel que professionnel ?
- A quel point suis-je capable dêtre créateur.trice de ma vie en lien avec cette réalité et enchanter le plus possible mon existence au quotidien?
- A quel point puis-je être en contact avec le bon côté des choses malgré l’inconfort de la situation ?
- Est-ce que je sais quelles sont mes ressources et lesquelles sont accessibles pour le moment ?
- Est-ce que j’ai réussi à rester en lien avec mes ressources depuis le début de la crise ou est-ce que je suis difficilement capable de trouver des choses qui me font du bien ?
- Suis-je capable de me mettre provisoirement en lien d’une autre façon ?
- Ou sont mes résistances ?
- Si je suis honnête avec moi même, quelles sont les 5 choses qui me manquent le plus en lien avec les privations de la situation ?
Et si vous n’aviez qu’une question à vous poser :
- Mon observateur s’oriente t’il vers le printemps qui me nargue où vers le printemps qui me soutien?...
En fonction de vos réponses vous pourrez définir le degré de figement dans votre système nerveux et énergétique, sans oublier de rester bienveillant avec vous lors de cette prise de conscience. Si vos pensées, vos sensations et vos émotions sont encore floues et bloquées, ce n’est pas par choix mais par conséquence des évènements proches superposés à ceux du passé.
Si vous constatez que vous subissez la situation, il est temps de mettre certaines choses en place :
- Coupez-vous pour un temps du monde l’info médiatique et le cas échéant choisissez comment vous vous informez afin de sortir de la dynamique de la psychose. Optez pour des médiums adaptés qui stimuleront votre pouvoir de réflexion plutôt que pour une information de masse distribuée et redistribuée qui pourrait nourrir l’anxiété. N’oubliez pas que plus l’information est chargée, plus le mental s’agite en réaction au stress qui est généré.
- Tentez de mettre en mot ce qui vous pèse le plus actuellement (une phrase sur un papier) ainsi que les émotions qui sont générées.
- Orientez-vous volontairement aux choses qui vous font du bien : cela peut être très simple comme se mettre sur une chaise au soleil, écouter une musique qui génère de la joie, pratiquer un sport qui vous apporte de l’énergie, etc… permettez-vous de vous concentrer uniquement sur cette expérience le plus longtemps possible et noter comment cette activité influence vos sensations et vos émotions.
- Mettez votre corps en mouvement, que ce soit par la pratique d’un sport, par le yoga, la danse, quelques étirements. Permettez-vous d’être créatifs si vous n’avez jamais pratiqué ce genre de choses, c’est inné, c’est en vous !
- Pratiquez une respiration consciente, plusieurs fois par jour, chaque jours de la semaine ! J
- Optez pour des communications visuelles avec vos proches, c’est l’heure d’embrayer FaceTime, Skype car votre orientation visuelle vers ceux que vous aimez favorisera votre auto-régulation ! Osez les déclarations d’attachement, cela aidera à créer de la sécurité et donc de la résilience au niveau individuel et communautaire !
- Pratiquez l’auto-massage, ne pouvant pas vous offrir mes compétences pour le moment, je compte sur vous ;-)
- Si vous êtes directement touché.e par un deuil et affecté.e de ne pas pouvoir être présent.e pour cette séparation, trouvez votre solution pour ritualiser votre processus en étant créatif, rassemblez des images, permettez-vous d’écrire un texte, de partagez un instant que vous rendrez spécial avec les autres membres de votre entourage.
- Si vous êtes submergé.e et que vous n’arrivez pas à mettre quoique ce soit en place, contactez-moi. Je suis là pour vous et peu dégager du temps pour une consultation online. Il y à des solution pour limiter la casse, et mettre en place ce qui vous aidera à ne pas couler.
J’aimerais pour finir vous dire que moi aussi j’ai traversé certains de ces états de façon plus ou moins intenses ces dernières semaines.
Je me suis sentie menacée, désécurisée. En quelques jours on m’a interdit de faire une des choses pour laquelle je suis la plus adaptée : soutenir, toucher, accompagner. J’ai ressenti une colère, puis aussi un grand manque, un vide. Sans parler de la totale inconnue des répercussions financières sur mes activités.
J’ai également du me réorganiser autour de ma vie privée qui avait soudainement pris toute la place, mettant en lumière des parts d’ombres dues à mes propres submergements. Mais garder une distance d’observatrice m’a permis de profiter de cette configuration pour débloquer des choses assez profondément figées en moi. Je suis aujourd’hui très reconnaissante de cela.
Mon espace de travail me manque, car il me définit, me porte et me sécurise, et j’ai donc choisi l’option de rester en lien avec vous par le biais de cet article.